Aller au contenu principal

Le son, de l’oreille au cerveau

Léa Vandeputte
Par Léa Vandeputte (Journaliste Ciem)
Résumé
Le chant des oiseaux, les cris des enfants dans la cour de récré, le vrombissement d’un moteur… Nous sommes entourés de sons très variés. Comment les percevons-nous ? Suivez le cheminement d’un son de son entrée dans le pavillon de l’oreille à son interprétation par le cerveau.
Image
Le son, de l’oreille au cerveau
Corps

Notre système auditif est un formidable récepteur. Grâce à lui, nous pouvons percevoir les sons de notre environnement et communiquer avec les autres. Il capte et interprète les vibrations de l’air, les ondes sonores.

Des ondes et des vibrations…

Tout commence par l’oreille externe qui recueille les sons (1). Le pavillon collecte, amplifie et guide les ondes sonores vers le conduit auditif puis vers le tympan. Cette membrane circulaire flexible, qui marque l’entrée de l’oreille moyenne, vibre au fur et à mesure que les ondes sonores l’atteignent (2). Chaque mouvement actionne la chaîne des trois osselets (le marteau, l’enclume puis l’étrier) qui font à leur tour vibrer l’oreille interne (3). Au sein de cette dernière se trouve la cochlée, qui ressemble à une coquille d’escargot. Elle abrite plusieurs membranes qui contiennent un liquide. Les vibrations entraînent un mouvement de ce fluide, ce qui a pour effet de faire bouger les cellules cillées. Ces dernières transforment les vibrations en impulsions électriques envoyées au cerveau via le nerf auditif (4).

… qui deviennent un courant électrique

Dans le cerveau, plusieurs groupes de neurones reçoivent ce courant électrique et le décodent afin d’élaborer des réponses réflexes ou conscientes, suivant notre niveau d’éveil et de motivation (5). Le cerveau répond à une première série de questions : est-ce que le son est fort ou faible ? Est-ce qu’il est aigu ou grave ? Est-ce qu’il est localisé dans l’espace ? Puis, le cortex auditif analyse les réponses et sollicite à son tour d’autres parties du cerveau qui permettent la perception consciente, la reconnaissance du son en le comparant à ce que nous avons déjà en mémoire ou encore l’élaboration d’une réaction.

 

À savoir

Notre cerveau a l’extraordinaire capacité de « trier » les sons. Dans le brouhaha d’une salle de réception par exemple, nous sommes capables de nous focaliser sur une conversation bien précise alors même que notre oreille reçoit de multiples stimulations plus ou moins fortes. Le cerveau sélectionne ainsi le son qui l’intéresse.

Comment nettoyer ses oreilles sans nuire à son audition ?

Sécrétion naturelle, le cérumen participe à la lubrification et à la protection du conduit auditif. Parfois présente en excès, elle peut nous gêner. Alors pour se laver correctement les oreilles, sans nuire à notre audition, les spécialistes recommandent de procéder avec parcimonie tous les 8 à 10 jours au maximum. Évitez le coton-tige ou le cure-oreille qui peuvent blesser et préférez la technique du petit doigt : on enroule l’auriculaire d’un mouchoir en papier et on balaye doucement le début du conduit de l’intérieur vers l’extérieur. Vous pouvez aussi utiliser un spray nettoyant en complément.

 

Le cheminement du son, du pavillon de l’oreille au cerveau.

Bien entendre son infographie

 


Léa Vandeputte - Journaliste Ciem
le Jeudi 23 juin 2022