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J’apprends à être optimiste

Léa Vandeputte
Par Léa Vandeputte (Journaliste Ciem)
Résumé
L’optimisme, cette petite étincelle qui transforme les défis en opportunités, n’est pas réservé qu’à certains chanceux. C’est une qualité que nous pouvons tous cultiver, et voici comment.
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Percevoir des possibilités là où d’autres ne voient que des obstacles, savoir rebondir plutôt que de s’enliser, c’est tout cela être optimiste. Oubliez l’idée reçue qui consiste à croire qu’il s’agit de nier la réalité ou d’afficher un sourire forcé en toutes circonstances : l’optimisme est bien plus subtil et puissant.

 

Un bon moyen de se faire du bien

D’ailleurs, le fait de percevoir la vie du bon côté est bon pour la santé physique et mentale. Une vaste étude, menée par la Société américaine de gériatrie pendant 25 ans auprès de 160 000 femmes et publiée en 2022, a permis de démontrer que les personnes les plus optimistes vivent en moyenne quatre années de plus que les autres. De même, une autre étude publiée en 2019 dans le Jama Netw Open, fondée sur la synthèse de 15 travaux portant sur 230 000 personnes, a mis en évidence que l’optimisme est associé à une diminution significative du risque cardiovasculaire.

Mais ce n’est pas tout. L’optimisme provoque aussi des émotions agréables et favorise le lien social. Grâce à lui, on éprouve plus de plaisir à fréquenter ses proches.

 

« Muscler » son optimisme

Mais comment réagir quand on a plutôt tendance à voir le verre à moitié vide ? La réponse est simple : en cultivant son jardin intérieur. L’optimisme se sème, s’arrose et finit par pousser, même sur un terrain initialement aride !

Concrètement, commencez par lister, chaque soir, trois éléments positifs de votre journée. Cela peut être un compliment reçu, un simple rayon de soleil qui vous a réchauffé, ou encore une tâche enfin terminée vous libérant l’esprit. L’important est ici de focaliser votre attention sur ce qui vous a procuré du bien.

Cet exercice peut sembler banal, mais il va permettre à votre cerveau de garder en mémoire les réussites et de laisser de côté le négatif.

 

Un outil pour surmonter les difficultés

Bien sûr, l’optimisme ne supprime pas les épreuves, mais il aide à rassembler son courage pour se remettre en selle en dépit des revers. Face à une situation difficile, focalisez-vous sur ce que vous pouvez en tirer de positif. Une dispute est l’occasion de se remettre en question et de s’améliorer ou d’être plus tolérant ; dépasser un échec peut permettre de trouver en soi une force insoupçonnée…

 

Ouvrir le champ des possibles

Être optimiste, c’est aussi accepter ses émotions, accueillir la réalité sans la fuir. Si, par exemple, vous êtes angoissé à l’idée qu’un imprévu ou un moment désagréable survienne, commencez par accepter ce que vous ressentez, sans jugement. Puis, questionnez-vous : Que puis-je faire pour diminuer mon stress ? Et si finalement tout se déroulait sans accrocs ? L’objectif n’est pas de vous mentir à vous-même, mais d’élargir vos horizons pour ne plus être prisonnier du pire scénario.

Pour finir, sachez que l’optimisme est contagieux. Alors n’hésitez pas à vous entourer des personnes qui seront capables de vous transmettre leur joie de vivre.


Léa Vandeputte - Journaliste Ciem
le Jeudi 6 novembre 2025