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Pourquoi et comment faire baisser la tension artérielle ?

Mathieu Yerle
Par Mathieu Yerle (Journaliste Ciem)
Résumé
Chaque 17 mai, la Journée mondiale de l’hypertension est l’occasion de rappeler l’importance de la prévention, du dépistage et des traitements à suivre pour éviter les complications liées à la plus fréquente des maladies chroniques.
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Pourquoi et comment faire baisser la tension artérielle ?
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Maladies cardiovasculaires, rénales, insuffisance cardiaque ou diabète. Telles sont les complications auxquelles s’exposent les personnes hypertendues. L’hypertension artérielle concerne 17 millions de Français*. Les facteurs favorisant son apparition sont nombreux et certains évitables : âge, génétique, obésité, sédentarité mais aussi consommation excessive de tabac, d’alcool ou de sel.

 

Une maladie (parfois) silencieuse

L’hypertension artérielle survient lorsque les parois des artères subissent une pression anormalement élevée, sur une période continue. Le cœur se fatigue plus rapidement et le fonctionnement de l’ensemble des artères du corps est alors ralenti. Une simple prise de tension par un professionnel de santé permet de surveiller la pression systolique, relative à la contraction du cœur, et la pression diastolique, relative à son relâchement. Souvent diagnostiquée de manière fortuite, l’hypertension peut être à l’origine de symptômes très envahissants : maux de tête intenses, vertiges, douleurs thoraciques, difficultés à respirer, anomalie cardiaque, altération de la vision, etc.
Pour éviter qu’elle n’entraîne des problèmes de santé plus graves comme l’infarctus, l’accident vasculaire cérébral ou une lésion rénale, un ensemble de bonnes habitudes est à maintenir tout au long de la vie. Il est préconisé de pratiquer une activité physique régulière, limiter le tabac et l’alcool et adapter son alimentation en éliminant les produits riches en sel. En effet, le sel entraîne une rétention d’eau, responsable d’une élévation artérielle.

 

Une alimentation saine à faible teneur en sel

La plus grande partie du sel (environ 80 %) provient des aliments : pain, céréales, charcuteries, fromage, biscuits apéritifs ou certaines eaux minérales. Sont également à limiter les poissons et viandes fumées, cubes culinaires, préparations et plats industriels. Si vous faites le choix d’un de ces produits transformés, privilégiez ceux à la teneur en sel la plus faible, en vérifiant les informations nutritionnelles sur l’emballage. Bon à avoir : le sel peut également y être appelé chlorure de sodium !
Pas question de renoncer au plaisir pour autant. L’Organisation mondiale de la santé conseille de manger plus de légumes et de fruits (notamment ceux riches en potassium comme le brocoli, la patate douce, les épinards…), des protéines maigres (volaille, poisson…), des produits laitiers pauvres en matières grasses ou des céréales complètes. Assaisonnez vos plats, autant que possible faits maison, d’herbes et d’épices. Les produits riches en flavonoïdes, molécule connue pour ses propriétés antioxydantes et présente dans des aliments aussi variés que le cacao, les fruits, l’ail, le brocoli ou le thé, sont aussi conseillés. Et surtout, restez actif et bougez ! 


*Santé publique France
 


Mathieu Yerle - Journaliste Ciem
le Mercredi 17 avril 2024